SPECTACLE :
Mozart, le compositeur et l'épistolier
Mozart, le compositeur et l'épistolier
Date de création 1999.
- Les Amis de Mozart Paris 1999
- Bastide de la Magalone Marseille 2006
programme
Voir le programme du spectacle
MOZART, LE COMPOSITEUR ET L’EPISTOLIER
par EDOUARD EXERJEAN
- Rondo en ré majeur K.485
- Lettre de Mozart à sa sœur (Naples, le 5 Juin 1770)
- Lettre de Mozart au Padre Martini (Salzbourg, le 4 Septembre 1776)
- Sonate en mi bémol majeur K.282 (Adagio – Menuet – Allegro)
- Lettre de Mozart à son père (Paris, le 1 er Mai 1778)
- Andante de la Sonate K.310
- Lettre de ozart à son père (Paris, le 3 Juillet 1778)
- Lettre de Mozart à l’Abbé Bullinger (Paris, le 3 Juillet 1778)
- Sonate en si bémol majeur K.333 (Allegro – Andante cantabile – Allegretto grazioso)
- Lettre de Mozart à Léopold Mozart (Vienne, le 18 Juin 1783)
- Lettre de Mozart à sa sœur (Vienne, le 18 Août 1784)
- Sonate en si bémol majeur K.570 (Allegro – Adagio – Allegretto)
- Rondo en ré majeur K.485
- Lettre de Mozart à sa sœur (Naples, le 5 Juin 1770)
- Lettre de Mozart au Padre Martini (Salzbourg, le 4 Septembre 1776)
- Sonate en mi bémol majeur K.282 (Adagio – Menuet – Allegro)
- Lettre de Mozart à son père (Paris, le 1 er Mai 1778)
- Andante de la Sonate K.310
- Lettre de ozart à son père (Paris, le 3 Juillet 1778)
- Lettre de Mozart à l’Abbé Bullinger (Paris, le 3 Juillet 1778)
- Sonate en si bémol majeur K.333 (Allegro – Andante cantabile – Allegretto grazioso)
- Lettre de Mozart à Léopold Mozart (Vienne, le 18 Juin 1783)
- Lettre de Mozart à sa sœur (Vienne, le 18 Août 1784)
- Sonate en si bémol majeur K.570 (Allegro – Adagio – Allegretto)
critiques
Gisèle LAVAL, La Marseillaise (Marseille)
MOZART : Le Compositeur et L'Epistolier - CORRESPONDANCES
Le spectacle que vient de donner Edouard Exerjean – pianiste et diseur tout aussi talentueux que malicieux dans les deux disciplines – était tout entier basé sur ces relations d'échanges. Lettres que Wolfgang Amadeus Mozart, puisqu'il signait ainsi, envoya à son père, à des religieux, à sa sœur, correspondances entre les lettres lues et les œuvres jouées, complicité entre le pianiste/lecteur et son sujet. Excellent pianiste, Edouard Exerjean donne des Sonates une interprétation toute en finesse, de la fraîcheur pleine d'esprit de la Sonate en mi bémol majeur K.282 d'un jeune compositeur, à la gravité de la Sonate en si bémol majeur, empreinte de la mort de sa mère, et qui, d'un seul souffle lyrique et chantant, va de la première note au dernier accord. Les lettres choisies par le comédien/pianiste parlent de ce qui se mange à Naples, des déceptions parisiennes, de la maladie de sa mère (en fait déjà morte), de la naissance de son fils, des joies et des contraintes du mariage, de la vie, de la musique, tout aussi quotidiennes l'une que l'autre. Dans ces rôles, on sent qu'Edouard Exerjean jubile, que d'avoir enchaîné ce spectacle en deux séances successives ne lui a procuré que du bonheur, ne lui a causé que du plaisir. A l'issue de la soirée, il dira : « Mozart me dynamise ». Les auditeurs aussi sont sortis dynamisés de cette soirée, intelligente et bien mise en valeur dans le salon de la Bastide.
Gisèle LAVAL - La Marseillaise du Dimanche 26 Mars 2006
Le spectacle que vient de donner Edouard Exerjean – pianiste et diseur tout aussi talentueux que malicieux dans les deux disciplines – était tout entier basé sur ces relations d'échanges. Lettres que Wolfgang Amadeus Mozart, puisqu'il signait ainsi, envoya à son père, à des religieux, à sa sœur, correspondances entre les lettres lues et les œuvres jouées, complicité entre le pianiste/lecteur et son sujet. Excellent pianiste, Edouard Exerjean donne des Sonates une interprétation toute en finesse, de la fraîcheur pleine d'esprit de la Sonate en mi bémol majeur K.282 d'un jeune compositeur, à la gravité de la Sonate en si bémol majeur, empreinte de la mort de sa mère, et qui, d'un seul souffle lyrique et chantant, va de la première note au dernier accord. Les lettres choisies par le comédien/pianiste parlent de ce qui se mange à Naples, des déceptions parisiennes, de la maladie de sa mère (en fait déjà morte), de la naissance de son fils, des joies et des contraintes du mariage, de la vie, de la musique, tout aussi quotidiennes l'une que l'autre. Dans ces rôles, on sent qu'Edouard Exerjean jubile, que d'avoir enchaîné ce spectacle en deux séances successives ne lui a procuré que du bonheur, ne lui a causé que du plaisir. A l'issue de la soirée, il dira : « Mozart me dynamise ». Les auditeurs aussi sont sortis dynamisés de cette soirée, intelligente et bien mise en valeur dans le salon de la Bastide.
Gisèle LAVAL - La Marseillaise du Dimanche 26 Mars 2006